REMISE DU PRIX APPF 2022

Le 15 novembre dernier, dans les prestigieux salons de l’Hôtel Napoléon à Paris, se réunissait une trentaine d’adhérents de l’APPF – Association pour la Promotion de la Poésie Francophone – afin de remettre la première édition du prix APPF, visant à récompenser un auteur poète contemporain ainsi que son éditeur.

Forte d’une centaine d’adhérents – presque tous issus du milieu de l’entreprise – l’APPF a mobilisé ces derniers tout au long de cette première année, afin d’apporter sa contribution et son soutien à la poésie francophone : dîners aux chandelles de déclamations poétiques, lectures téléphoniques de poésies par de jeunes comédiens, lettres bimensuelles autour de poètes et poèmes remis dans leur contexte, etc.
Tous ces rendez-vous et communications pour aboutir à la finalité de l’APPF : soutenir la création poétique contemporaine à travers l’organisation d’un prix.

En mai, une cinquantaine d’éditeurs fut appelée à concourir en présentant un recueil, récemment édité. Parmi ceux-ci, trois ouvrages étaient retenus en juillet*. L’été fut ensuite dédié à l’achat des ouvrages et à leur lecture par les adhérents-jury.

« Un verre d’eau glacé » de l’auteur belge Carl Norac, aux Éditions le Taillis Pré, a remporté le 1er prix APPF avec plus de 50% des premiers choix ! Le prix, d’une valeur de 4 500€, est réparti entre l’auteur et son éditeur, ainsi que pour une petite moitié au financement des frais de promotion du livre.
Lors de la cérémonie de remise du prix, Matthieu Jacquillat, Président de l’APPF, a chaleureusement félicité le «couple» auteur-éditeur présent, tout en rappelant à l’auditoire l’ambition du projet associatif: faire découvrir au plus grand nombre les textes de nos contemporains, dans le prolongement de ceux des classiques.

Au nom d’Yves Namur, fondateur du Taillis Pré, Madame Béatrice Libert a expliqué combien la double dynamique du prix, ainsi que sa vocation de promouvoir la langue francophone avait été motivante pour eux.

Carl Norac a quant à lui exposé la genèse de ce projet littéraire, épuré, alors qu’il était poète national belge, en réaction aux bruits du monde, sur le fil fin de la vie, dans l’intimité de chacun. Des textes qui parlent au réel à chacun.

En guise de conclusion, il faut rappeler combien la poésie est essentielle au monde hyper-communicant d’aujourd’hui. Elle redonne du temps à la vie, de la profondeur aux pensées, et permet, sans aucun doute, de nous rapprocher les uns des autres, mieux nous comprendre, et vivre avec nos différences.

Reste à savoir le devenir de notre langue, et espérer de tout cœur qu’elle puisse rayonner encore longtemps.

A suivre.

Service Communication de l’APPF

* Matthieu Freyheit, « Où es-tu jeune homme », Éditions La Crypte // Jean d’Amérique, « Rhapsodie rouge », Éditions Cheyne // Carl Norac « Un verre d’eau glacé » Éditions le Taillis Pré.