L’ASSOCIATION APPF
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Matthieu Jacquillat
Afin de lutter contre la perte de mémoire provoquée par la facilité des outils technologiques d’aujourd’hui, j’ai décidé il y a quelques années d’apprendre par coeur de la poésie. J’en suis retombé amoureux, avec une soif d’en savoir chaque jour davantage.
Il m’est apparu alors évident qu’il fallait travailler en profondeur : remettre en marche le processus physique de mémorisation, placer la culture au premier plan des rencontres humaines avec le plaisir de déclamer ou de lire comme partage, enfin découvrir la force de la langue des poètes de notre temps. Elle permet de voir le monde autrement, sans aucun doute avec plus de justesse.
Pour le reste, je suis chef d’entreprise depuis 30 ans dans le secteur de l’art contemporain pour l’entreprise.
Anne Capron
Professeur des écoles, je suis passionnée d’Histoire et revenue à la poésie en faisant réciter les vers immortels de notre patrimoine à ma fille lycéenne.
J’ai pris l’habitude d’en apprendre régulièrement depuis, parmi les plus classiques et les plus célèbres.
La poésie me semble essentielle pour nous évader et nous faire rêver, elle est comme une douce musique qui nous élève vers la beauté et donc indispensable à notre vie quotidienne!
Laurent Malhomme
J’apprends des vers depuis l’enfance ; ce fut une contrainte d’abord, et progressivement, en m’étonnant moi-même, ce devint un plaisir. Le rythme des mots, les images des poèmes appris ont provoqué des émotions durables, qui me conduisent aujourd’hui encore à apprendre et redire les vers que j’aime, et à entraîner mes enfants dans cette découverte d’un patrimoine discret mais exceptionnel, source de joie intérieure et aussi de partage et de convivialité.
Je suis marié à un soleil et père de cinq enfants qui acceptent encore mes défis poétiques farfelus, et dirigeant d’entreprise dans le domaine du logiciel, ma vie est plutôt bien remplie.
Gaspard Doumenc
J’aime la poésie comme on aime une autre langue, mais une langue qui permettrait de dire l’au-delà du langage, qui ne dit que ce qui ne peut se dire et dont il faut pourtant parler.
D’après la RATP et les musées parisiens, je devrais rester jeune jusqu’en 2026, ce qui laisse amplement le temps de lancer (en 2024) un prix APPF Jeunes et d’organiser de nombreuses soirées Poésie.
Par ailleurs, je suis étudiant et espère pouvoir travailler dans la transition énergétique. Il est certes difficile de faire moins poétique qu’une centrale à gaz à cycle combiné, mais bon.
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